L’art de Nabarus est protéiforme. Plusieurs manières s’y côtoient, sous forme de séries qui sont autant de facettes d’un talent épanoui. Les maisons, les gravures, les peintures,
les monotypes, sont créés avec le souci, pour chacun d’entre eux, d’explorer en profondeur une technique jusqu’à trouver tous les sens qu’elle peut produire. Ce qui est frappant chez
l’artiste c’est que sa passion s’incarne tant dans les thèmes que dans les techniques, les uns se nourrissant des autres pour produire l’œuvre.
La série des “maisons” est à ce titre exemplaire : il s’agit de collages de fragments de revues qui forment des sortes d’habitations extravagantes et fantaisistes. C’est, en quelque
sorte, du défi technique que surgissent ces improbables bicoques ou immeubles, élaborées et cocasses, qu’on aurait envie d’habiter et qui parfois quittent la surface terrestre et
s’envolent !
La gravure, autre technique de l’artiste, donne lieu à des thèmes, souvent énigmatiques ou ésotériques, explorés en petites séries, parmi lesquels on retrouve beaucoup d’oiseaux, d’animaux, de personnages environnés de signes kabbalistiques.
Les monotypes, série passionnante où Nabarus mélange gravure et peinture, brassent un imaginaire nourri de sujets ancestraux qui vont de la préhistoire au Moyen-âge, en passant par les arts premiers.
Les personnages de Nabarus semblent souvent en apesanteur dans un environnement magique, sorte d’écrin dont la sophistication parfois abstraite nous parle du geste créateur, de l’art de dépeindre le monde.
La maîtrise technique et le sujet traité sont toujours intimement liés et finalement produisent cette vision singulière du monde, d’une étrangeté certaine mais rassurante, bienveillante, parfois
teintée d’humour et de mélancolie
Anouk Rudigoz
Chloé Le Brun est ingénieure agronome et docteure en Sociologie, spécialisée en études de genre.
Dans le cadre de sa thèse, elle a interrogé la viticulture au prisme du genre.
Elle est aujourd’hui enseignante-chercheure en sociologie au sein de l’école d’ingénieur.es de PURPAN.
Les femmes ont toujours contribué aux travaux viticoles mais elles ont exercé le travail gratuitement, en tant que conjointes de vigneron, aide-familiales et sans statut professionnel. Elles ont été exclues de tâches valorisées au sein du métier (taille, labour, travaux en cave), assignées aux travaux pénibles et leur travail invisibilisé. Depuis les années 1980, les femmes ont acquis progressivement des statuts professionnels autonomes, fait reconnaitre leur rôle et leur place sur les domaines viticoles. Chloé Le Brun nous dira ce qu’il en est aujourd’hui. En quoi les rapports de genre se recomposent et les inégalités persistent dans les métiers et les instances de la viticulture.
Entrée libre, repas sur réservation après la conférence.
Dégustation de vins à la fin de la conférence avec Pascale Roc-Fonvielle
du Domaine de Borie Vieille dans le Tarn.
Concert à l'église Ste Germaine voisine de Folles Saisons.
Nous remercions vivement la Paroisse Ste Germaine pour son soutien indéfectible...
Entrée gratuite
Possibilité de dîner avant au restaurant, café culturel Folles Saisons de 19h30 à 20H30.
«Connaissez-vous Anne Sylvestre ?»
Lecture à voix haute par les lectrices du Lector’Studio
Anne Sylvestre, autrice-compositrice-interprète...
Par la singularité de son génie poétique et musical, elle raconte
les gens, les femmes, les enfants, la vie simple et ordinaire... et les
conditions du monde. Elle refuse les compromis, défend ses
idées et dénonce les injustices, la
guitare à la main.
Une femme libre, entière, féministe, humaniste !
Entrée libre
Repas sur réservation